Le massage de la femme enceinte...

...ou massage prénatal,


répond aux besoins spécifiques de la future mère, l'aidant à vivre les bouleversements importants de son corps.

Les massages sont idéalement reçus au cours des deuxième et troisième trimestres de la grossesse, à l'exception du dernier mois.

En plus d'un moment de relaxation profonde, les massages permettent de soulager les articulations les plus sollicitées (chevilles, genoux, dos et bassin). En aidant à maintenir une posture appropriée, ils réduisent les douleurs musculaires et de type sciatique. Ils améliorent la circulation veineuse et lymphatique, réduisant les crampes, le gonflement des membres inférieurs et des mains, les maux de tête. Ils favorisent également une meilleure qualité de sommeil.

Des études montrent que les massages abaissent le taux de prématurité. Ils diminuent la sécrétion des hormones de stress et augmentent celle des endorphines, limitant ainsi la douleur au moment de l'accouchement.

La production d'ocytocine (du grec "õkytokíne", qui signifie «naître rapidement» ou «accouchement rapide»), est favorisée par les massages, même si elle augmente naturellement au cours de la grossesse. Son action sur les muscles lisses (utérus) déclenche les contractions de l'accouchement. A la naissance du bébé, la production d'ocytocine est à son maximum, ce qui permet un attachement fort et immédiat avec l'enfant.

La charge importante en ocytocine intervient dans l'expulsion du placenta, comme dans la rétractation de l'utérus, qui retrouve position et dimension initiales. Les risques hémorragiques sont ainsi réduits.

Au niveau de l'allaitement, l'ocytocine est à l'origine des contractions péri-alvéolaires qui entraînent l’éjection du lait maternel, sa production étant, elle, favorisée par la prolactine.

Elle est nommée hormone de la joie, de l'amour et du lien.

Cette sérénité consolide la Vie qui se développe en elle! Au-delà d'un réel mieux-être, le massage permet à la femme enceinte de s'adapter à la nouvelle image de son corps, à mieux gérer ses états émotionnels, à se préparer physiquement et psychiquement à donner la vie.





Les prestations réalisées n’ont aucun but thérapeutique et en raison de leur nature, elles ne s’apparentent à aucune manipulation, pratique médicale, paramédicale ou relevant de la kinésithérapie, tel que décrit dans l’article R4321-3 du Code de la Santé Publique. Depuis le 29 juin 2021, un nouvel arrêté de la Cours de Cassation confirme la lecture de la loi du 26 janvier 2016 : les métiers du massage bien-être peuvent librement utiliser le terme de « massage » dès lors qu’il n’y a pas de confusion avec le massage thérapeutique qui, lui, demeure réservé aux masseurs-kinésithérapeutes. (source : FFMBE)